Mali, Sept. 23 -- Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont récemment pris une décision historique en annonçant leur retrait immédiat du Statut de Rome, le traité fondateur de la Cour pénale internationale (CPI).

Cette démarche collective, initiée au sein de la Confédération des États du Sahel (AES), est perçue comme un tournant majeur dans la politique étrangère des trois nations. Elle vise à affirmer leur souveraineté et à repenser leur système judiciaire à travers des mécanismes endogènes, adaptés aux réalités régionales.

Une rupture motivée par le rejet de la « justice sélective » La coopération initiale entre ces pays et la CPI, après leurs ratifications respectives du Statut de Rome au début des années 2000, était considérée comme ...