Chad, Octobre 10 -- À la tombée de la nuit, les grandes artères de la capitale s’animent. Des femmes, souvent jeunes mères ou cheffes de famille, installent leurs braseros et leurs plateaux. Leurs cris pour attirer les clients, le parfum des patates grillées et le crépitement des criquets sur le feu font désormais partie du décor nocturne tchadien. Mais derrière cette ambiance vivante se cache une réalité bien plus rude.
« Nous sortons pour vendre, pas pour nous amuser. Mais certains hommes nous manquent de respect et tiennent des propos déplacés », témoigne une vendeuse de pommes de terre du quartier N’Djari.
Souvent installées à même le trottoir, ces femmes affrontent la poussière, la chaleur du feu et parfois les moqueries des passan...
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