Chad, Septembre 29 --   L'absence de structures d'apprentissage adéquates contraint de nombreux jeunes Tchadiens à l'autodidaxie. Dieudonné, un jeune homme débrouillard, l'illustre : « C'est à travers les activités de chantier que j'ai appris le métier de la plomberie. » D'autres, comme Blaise, sont devenus menuisiers par la seule force de l'instinct et de l'observation.

 

Si ces parcours soulignent l'ingéniosité de la jeunesse, ils mettent surtout en lumière un vide structurel béant. La formation informelle, bien que louable, est souvent incomplète, non certifiante et limite fortement les perspectives d'évolution professionnelle, notamment l'accès au financement ou aux grands marchés publics.

  Un horizon unique et dangereux : la fonc...