Chad, Décembre 1 --   Le cas survenu récemment au village d’Amdirib, dans la province du Batha, illustre de manière dramatique le risque inhérent à cette pratique. Un mariage a été brutalement interrompu par la mort du marié, atteint mortellement à la poitrine par le tir accidentel de l'un de ses frères. Transportée d'urgence à l'hôpital d'Ati, la victime a succombé à ses blessures.   Ces tirs, destinés à exprimer une joie extrême, se transforment malheureusement en cauchemar récurrent. Cette tragédie n'est pas un cas isolé ; chaque année, des citoyens tchadiens sont tués ou grièvement blessés par ces balles perdues qui retombent avec une force mortelle, frappant indistinctement les participants ou les passants.    Un Cadre Légal Contourn...