Chad, Septembre 29 --   Dans plusieurs zones de la capitale tchadienne, le manque de caniveaux ou leur entretien déficient favorisent l’accumulation d’eau au pied des concessions. Ces eaux deviennent des gîtes idéaux pour les moustiques, vecteurs du paludisme, et pour diverses bactéries et parasites responsables de maladies diarrhéiques.

 

Selon les chiffres du Ministère de la Santé publique, le paludisme demeure la première cause de mortalité au Tchad, une situation aggravée par ces conditions insalubres après chaque saison pluvieuse.

 

Le témoignage des habitants illustre l'urgence de la situation. Dans le quartier Goudji, Fatimé, mère de cinq enfants, s'alarme : « Dès que la pluie tombe, on ne peut plus dormir tranquille. Les moust...