Chad, Octobre 27 -- Autrefois aire de chasse jusqu’en 2007, l’Aouk-Keïta était connu pour sa faune abondante. Les anciens se souviennent encore des grands troupeaux d’antilopes et de buffles, des rivières remplies de poissons et des lions qui se reposaient à l’ombre des arbres. Ces souvenirs, empreints de nostalgie, contrastent avec la réalité actuelle d’une région marquée par des décennies de déclin. Depuis les années 1970, la zone a subi une perte considérable de ses ressources naturelles et de sa faune, conséquence directe des conflits armés, du braconnage opportuniste, de l’isolement géographique et de l’absence de régulation efficace des activités humaines. La transhumance, essentielle pour de nombreux éleveurs tchadiens et transfron...