Chad, Décembre 26 -- Des événements comme Mousseyna, Fing Zam (festival Moundang), Toupouri ou encore le festival des arts et de la culture Nangdjéré, attirent les foules, mais leur essence semble se diluer dans une logique de divertissement pur. Ce glissement pose une question cruciale : ces célébrations remplissent-elles encore leur rôle de transmission culturelle, ou sont-elles devenues de simples paillettes au détriment du patrimoine ? De la cérémonie sacrée au spectacle populaire À l'origine, ces festivals étaient des événements aux significations profondes. Ils célébraient par exemple les récoltes et honoraient les ancêtres, intégrant des rituels précis liés au cycle agricole. Bien plus encore, ils représentaient des moments de réco...