Chad, Novembre 28 --   Dans plusieurs provinces, les écoles publiques offrent un décor inquiétant : murs fissurés, toitures prêtes à s’effondrer, classes sans tables-bancs où les enfants s’assoient à même le sol. Certains arrivent chaque matin avec des briques, des nattes ou des planches, qu’ils transforment en mobilier improvisé. Le geste, répété d’année en année, illustre la débrouille qui accompagne désormais l’apprentissage de milliers d’écoliers.y   À l’heure où d’autres pays initient leurs élèves du primaire aux outils numériques, au Tchad, l’enjeu se limite, parfois, à disposer d’un toit, d’une craie et d’un tableau lisible.     Les annonces officielles sur la « Refondation de l’école tchadienne » se succèdent. Modernisation, rattr...