Chad, Octobre 23 -- Le fonctionnement de la justice à la maison d'arrêt de N'Djamena est entravé par un phénomène préoccupant : la prolongation des détentions pour des individus en conflit avec la loi, simplement due à l'absence répétée de la partie civile lors des audiences. ‎ ‎ Pour diverses raisons, l'individu plaignant ou son représentant légal refuse de se présenter au jour du jugement. Cette situation conduit à des reports successifs, maintenant des détenus en prison pour des durées injustifiées. ‎ ‎ Les avocats de la partie civile ont tendance à avancer des arguments souvent flous, pour justifier ces absences et retarder la procédure. Parmi les excuses régulièrement invoquées, on retrouve : « Mon client est en mission, c'est pourqu...