Chad, Octobre 3 -- Le tribunal de grande instance de N’Djamena a examiné, ce mardi, le dossier d’un médecin poursuivi pour le « vol » présumé d’un nouveau-né, soustrait à ses parents immédiatement après l’accouchement. L’affaire a été renvoyée au 16 octobre prochain afin d’entendre de nouveaux témoins. Un témoignage bouleversant À la barre, le père de l’enfant a raconté que son épouse, arrivée à terme, s’était rendue à l’hôpital pour accoucher. Selon lui, le médecin leur aurait annoncé que le bébé était mort-né. Un corps leur aurait ensuite été remis pour l’inhumation. Une contradiction troublante Le juge a relevé une incohérence majeure : le certificat médical indiquait que l’enfant était âgé de cinq mois, alors que la mère avait mené sa...