Chad, Août 6 -- Dans les quartiers animés de N’Djamena, un phénomène inquiétant prend de l'ampleur : la prolifération des établissements dédiés à la consommation de boissons frelatées, connues sous le nom de « ngreck ». Ces lieux, souvent improvisés, se distinguent par leurs sonorités entraînantes et les débats passionnés attirant l'attention des consommateurs. Si ces endroits attirent une foule grandissante, en particulier des jeunes en quête de convivialité, ils soulèvent de vives inquiétudes quant aux dangers sanitaires et sociaux qu'ils représentent. Le « ngreck », un alcool en sachet à faible coût, est devenu une boisson de choix pour une partie de la jeunesse tchadienne. Ces établissements, loin de l'œil des autorités, sont devenus ...