Mali, janvier 15 -- diarrah.com

Nous arrivons à un nouveau stade de dévitalisation de ce qu'on appelle « le monde politique » au Mali.

Les maires, députés et ministres, ont de moins en moins de pouvoirs et de leviers d'action.

Le pouvoir d'Etat, au Mali, ne décide plus des grandes orientations et doit composer avec d'autres lieux de pouvoirs comme l'ONU ou la communauté internationale.

Quand on veut vraiment faire avancer des idées, et faire en sorte que « le Mali soit meilleur », devenir député ou ministre, ce n'est plus le passage obligé.

Je crois de moins en moins à la capacité d'agir des élus. Ils sont devenus des gestionnaires, qui arbitrent entre des pressions contradictoires, mais guére plus, méme s'ils tentent de faire croire...